Cathédrale passagère

Chanson que j’ai écrite et composée quand je vivais encore dans le Gard Les platanes du bord des routes Avec leurs piliers et leurs voûtes, Leurs démons et leurs angelots, Leurs gargouilles et leurs vitraux Sous le vent guident ma voiture Vers l’horizon de lumière pure Où le soleil dans ses draps blancs S’est étendu comme un gisant. Les nuées passent éplorées En agitant leurs encensoirs Sur l’autel des forêts couchées Qui s’assombrissent dans le soir. A travers mes larmes priant Sur les chemins bleus du midi, Je pense encore à toi, maman, A ceux qui sont déjà partis. Partis, je le crois, juste à temps Avec le pays rayonnant Où je cueillais des coquelicots Et qui ne sera plus bientôt Qu’un champ de ruines sous le vent, Soumis à ces démons errants Qui nous guettaient depuis longtemps Et nous ont trouvés consen
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