Nadine Plestan , mère de deux enfants placés abusivement par l’., et persécutée par la justice
Le 27 avril 2019, des mères et des pères désenfantés (privés de leurs enfants) par des placements qu’ils définissent comme abusifs, ainsi que des représentants associatifs et d’autres, rassemblant une centaine de personnes se sont réunis à Paris pour évoquer ensemble leurs démêlés avec les autorités pour faire valoir les droits qu’il défendent et qu’ils estiment floués, ainsi que pour envisager une marche à suivre plus collective.
Chaque personne s’est exprimée librement à tour de rôle pendant près de quatre heures, présentant brièvement sa situation et son expérience des incohérences judiciaires et réglementaires du milieu de la protection de l’enfance, en France.
De fait, chaque intervenant est venu exposer des dysfonctionnements, des négligences voire des infractions criminelles perpétrés au sein de l’appareil des services publics traitant du placement des enfants réputés “en danger“ dans leur foyer familial, depuis l’. (Aide Sociale à l’Enfance, qui a remplacé la “DDASS“) aux Tribunaux qui doivent statuer sur les placements, en passant par divers “experts“ intermédiaires sélectionnés sur des listes pré-établies.
Il s’agit donc de cas de familles démantelées d’un trait de plume en salle d’audience sur les bases de résultats d’investigations qui, dans chacun des cas présentés ce 27 avril, se sont révélés plus que douteux et donc particulièrement vicieux, au regard des conséquences sur les familles qui en sont souvent détruites.
Le système de placement d’enfants en France a pour fonction de protéger les enfants lorsque ceux-ci sont en péril au sein de leur foyer familial, pour les placer en des lieux où leur croissance et leur développement doivent être garantis par le travail d’agents du Ministère correspondant, qui a pour devoir d’agir en “bon père de famille“ dans le cadre des valeurs du peuple français.
Hors il s’avère que dans de nombreux cas la situation des enfants concernés qui, à chaque fois, subissent un arrachement intime et un traumatisme émotionnel immenses, ne s’est pas amélioré à la suite de la procédure visée et supervisée par l’état mais s’est, bien au contraire, largement aggravée : soit le ou les enfants ont été placés chez le “mauvais parent“, c’est-à-dire le parent réellement dangereux pour sa progéniture et l’on parle alors de “placement inversé“, soit la structure accueillante se révèle indigne de la sacro-sainte responsabilité qui lui a été confiée, celle d’élever des enfants jusqu’à la majorité, fussent-ils les enfants d’autres personnes.
A ce sujet, il importe de savoir que ces enfants, qui demeurent des “pupilles de l’état“ jusqu’à leur dix-huitième anniversaire, se retrouvent dès lors littéralement “à la rue“, et que selon certaines statistiques 25% des “SDF“ sont passés par la DDASS et l’ASE, à un moment de leur enfance. En attendant, les structures chargées de cette tâche et qui sont souvent privées bénéficient amplement des deniers publics puisque €7 000 leur sont sont alloués par enfant, cette somme grimpant à €22 000 si l’enfant est handicapé.
Bien évidemment, les personnes présentes à Paris le 27 avril 2019 pour donner voix à leurs griefs ne représentent pas la totalité des parents ou des enfants concernés par des mesures de placement de mineurs.
Cependant ils ne figurent pas non plus une exception, révélant par-là des manquements sinon des crimes dans le fonctionnement existant qui nécessitent d’être résolus au plus vite, dans l’intérêt des enfants, de leurs familles et du bien commun de tous les Français.
Plusieurs associations existent en France traitant de ce sujet, dont voici une liste non-exhaustive :
_ “Violette Justice“ :
_ “Thermouthis“ : @
_ “L’enfance au coeur“ :
_ “Rendez-nous nos enfants“ :
_ “On a volé mon enfant“ : mamanestdebout@
Pour avoir un point de vue récent sur le problème et se familiariser avec, il est intéressant de visionner le documentaire intitulé “Enfants placés, les sacrifiés de la République“, diffusé le 16 janvier 2019 sur France 3, dans l’émission “Pièces à Conviction“ :
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Nadine Plestan est la mère de deux filles Julie et Margaux, placées en dépit du droit et du bon sens en foyer dans les Côtes d’Armor. Malgré ses efforts pour récupérer ses filles par toutes les voies de procédure normales et pour éveiller la conscience publique à ce problème, aujourd’hui elle en subit l’expulsion de chez elle et de son département, ainsi qu’une interdiction de communiquer avec une quarantaine de personnes dont le Préfet du département.
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