Nicolaus Bruhns - Praeludium en mi mineur (Le “grand“) - Hans-Ola Ericsson, orgue

Hans-Ola Ericsson, orgue / organ Enregistré en décembre 2020 à l’église de l’Immaculée-Conception, Montréal Notes de programme / Program Notes (English below) Malgré son décès prématuré à l’âge de 31 ans et la taille modeste de son Oeuvre, Nicolaus Bruhns (1665-1697) a mérité sa place au Panthéon des organistes compositeurs d’Allemagne du Nord. Bruhns était l’un des plus notables élèves de Buxtehude, et ses pièces pour orgue reflètent le caractère du Stylus Phantasticus dont son maître était l’un des plus illustres défenseurs. Bien que sa production pour orgue subsistante ne consiste qu’en cinq oeuvres, le Praeludium en mi mineur (souvent surnommé le “grand“ mi mineur, pour le distinguer de l’autre Praeludium de Bruhns dans la même tonalité) est considéré comme un chef-d’oeuvre de l’école nord-allemande, à l’instar des Praeludia de Buxtehude. Selon la tradition d’Allemagne du Nord, le Praeludium en mi mineur fait alterner des passages improvisés à la manière d’une fantaisie, avec des passages en contrepoint strict. La variété de textures, de rythmes et d’harmonies tout au long de cette pièce de 9 minutes confirme que Bruhns avait voix au chapitre, et c’est en grande partie grâce à ce Praeludium que le compositeur a assuré sa postérité. -------------- Despite his untimely death at the age of 31 and his comparatively tiny surviving oeuvre, Nicolaus Bruhns (1665-1697) has earned a place in the canon of North German organ composers. Bruhns was one of Buxtehude’s most noteworthy students, and his organ works echo the Stylus Phantasticus character that his teacher helped to develop. While Bruhns’ surviving output for organ consists of only five pieces, the Praeludium in E Minor (often called the “large” E minor to distinguish it from the composer’s other praeludium in the same key), is considered a masterpiece of the North German School, alongside the praeludia of Buxtehude. The Praeludium in E minor, in keeping with North German tradition, alternates fantasia-like improvisatory passages with passages of strict counterpoint. The masterfully varied textures, rhythms, and harmonies over the course of the 9-minute piece reveal that Bruhns had much to say, and it is largely thanks to this piece that Bruhns is remembered, notwithstanding the scarcity of his surviving works. Par ici pour s’inscrire à l’infolettre du CIOC! / We’ve got some scoops on our newsletter:
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