Akhenaton, le Pharaon hérétique !
Amenhotep IV Akhénaton est né en 1 371 et mort en 1 338 av J.C, par la suite Il prendra lui-même le nom d’Akhénaton (« Celui qui est agréable à Aton »).
Fils du roi Aménophis III et de la reine Tii, sang-mêlé, Aménophis IV n’était point de pure souche « égyptienne » : sa grand-mère était une princesse Mitannienne et sa mère était également une étrangère.
La légende, raconte même qu’il serai le fils de Amun-Rê, messager sur la terre.
Quand Aménophis III meurt, le jeune prince Aménophis est âgé de quinze ans.
Akhenaton, sera l’un des pharaons les plus célèbres et controversés de l’Égypte ancienne. Il a régné pendant la XVIIIe dynastie au XIVe siècle avant notre ère. Akhénaton est souvent qualifié de “Pharaon hérétique“ en raison de ses réformes religieuses radicales et de son culte exclusif du dieu Aton.
Poursuivant la rupture avec les traditions historiques, il abandonne Thèbes et se construit une nouvelle capitale (aujourd’hui Tell al-Amarna, à 325 km au nord de Thèbes), qu’il appelle Akhetaton (« l’Horizon d’Aton »), où il a construit des temples dédiés à Aton.
L’histoire d’Akhénaton repose sur ses tentatives de transformer la religion égyptienne en un monothéisme centré sur Aton, le disque solaire. Avant lui, l’Égypte était polythéiste, adorant de nombreux dieux avec Amun-Rê comme divinité suprême.
Akhénaton a introduit l’idée d’un dieu unique, Aton, et a tenté de supprimer les autres divinités de l’Égypte, fermant les temples dédiés aux dieux traditionnels.
Aménophis IV commencera une aventure unique, mais éphémère : il enlèvera à Amon en sa qualité de dieu dynastique, faisant marteler partout ses images et son nom. Il confisquera les biens de tous les cultes, supprimera la classe sacerdotale et reconnaîtra la divinité du seul Aton. il s’en fera le grand prêtre, le culte étant désormais administré par les officiers royaux.
Cette réforme sera révolutionnaire pour cette époque, puisqu’Akhénaton introduira pour la première fois un culte unique (voire monothéiste).
Il battit une doctrine dont il se fit avec son épouse Néfertiti, le prophète jaloux et le défenseur acharné.
Sigmund Freud émet l’hypothèse d’une filiation spirituelle entre Moïse et Akhénaton.
Cette hypothèse, fondée sur une lecture monothéiste de la religion d’Akhénaton, est contestée. L’exclusivisme religieux imposé par Akhénaton est loin du monothéisme judéo-chrétien, et les documents archéologiques ne suffisent pas pour affirmer leur parenté de façon incontestable.
La naissance du monothéisme biblique serait liée au culte d’Aton. Après la fuite d’Égypte, le prophète aurait transmis aux Hébreux la religion d’Akhénaton.
Le règne d’Akhénaton a été marqué par une représentation artistique novatrice. Les sculptures et les peintures de l’époque montrent des figures humaines avec des formes plus réalistes et des expressions plus naturelles. Les représentations du roi et de sa famille, y compris sa célèbre épouse Néfertiti et ses filles, reflètent une intimité et une affection rarement vues dans l’art égyptien antérieur.
Cependant, la réforme religieuse d’Akhénaton a été contestée et a rencontré une résistance considérable de la part des prêtres et des élites égyptiennes.
Après la mort d’Akhénaton, les pharaons ultérieurs ont tenté d’effacer son règne de l’histoire égyptienne, en effaçant son nom des monuments et en restaurant les anciens cultes religieux.
En résumé, Akhénaton est célèbre en tant que “Pharaon hérétique“ pour sa tentative de réforme religieuse radicale en Égypte ancienne, en introduisant un culte monothéiste centré sur Aton. Sa légende et son mythe sont liés à ses idées religieuses novatrices, à sa capitale d’Amarna et à ses représentations artistiques révolutionnaires.
La redécouverte d’Akhénaton et de sa cité d’Amarna a eu lieu au XIXe siècle grâce aux fouilles archéologiques.
Depuis lors, il est devenu une figure d’intérêt pour les chercheurs et un sujet de fascination pour le grand public. Akhénaton est souvent considéré comme l’un des premiers exemples connus de monothéisme et son histoire a suscité de nombreuses théories et spéculations sur l’influence de ses idées sur les religions ultérieures.
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