Qui ne lutte jamais, aura toujours perdu Alexia Casciaro Février 2017

Un combattant. Le combat. La lutte. La lutte au sens d’un vecteur à double flèche entre la défaite et la victoire, mais dont l’issue n’est pas ce qui compte. Ce qui m’importe vraiment au fond, c’est l’Etat de lutte en soi. Un état volontaire. De control. Un état du charnel. De confrontation à soi, à l’autre, au brut, à l’objet palpable, dans un rituel de face à face en presence. Une lutte que je decide de prendre en charge. Je me prends en charge. Je prends les choses en main. Dans une main de fer sous gant de velour. Main-tenant. Je me laisse flotter. Je me laisse errer dans cette instabilité qui me fait tant souffrir. Je me dis qu’errer n’est pas une erreur ni une horreur. Errer dans cet entre deux qui m’insupporte. Et dont, pourtant, je perçois la beauté, la richesse. Sans y avoir accès. Sans m’y donner accès. Mais il est temps de le faire. D’y aller.
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