Arvo Pärt - Spiegel im Spiegel, Fratres, Cantus in memoriam Benjamin Britten, Summa .. (Paavo Järvi)
The Sound of Arvo Pärt (1935) Orchestral Works.
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im Spiegel for Piano & Violin* (00:00)
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for string orchestra (08:13)
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Lente for string orchestra & harp (13:04)
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in memoriam Benjamin Britten (19:14)
for string orchestra & bell
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for string orchestra & percussion (25:58)
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for string orchestra (35:21)
Song for string orchestra (49:58)
Piano : Martin Roscoe
Violin : Tasmin Little
Estonian Philharmonic Orchestra
Conductor : Paavo Järvi
Recorded in 1993* (Milton Abbey School) & 2000 (Estonia Concert Hall)
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*Spiegel im Spiegel* (1978), pour violon et piano, est bâtie à partir des éléments les plus simples, ce qui produit ici un effet d’innocence enfantine. Sur un accompagnement au piano combinant des accords arpégés avec des notes rappelant des sons de cloches dans des registres variés, le violon entonne une mélodie soutenue dont les phrases d’une étendue et d’une longueur croissantes reviennent toujours à la tonalité initiale.
*Summa* (1978), qui a commencé son existence sous la forme d’une mise en musique pour quatre voix de la prière du Credo, a depuis été publiée en version quatuor à cordes ou, comme dans cet enregistrement, pour orchestre à cordes. Une séduisante mélodie dotée d’un doux balancement, entièrement basée sur les notes d’un arpège, s’y trouve variée par des changements de rythme et par la rotation régulière des trois combinaisons instrumentales : les deux violons, l’ensemble de l’orchestre, l’alto et le violoncelle.
*Festina Lente* (1988, révisée en 1990) est une œuvre d’une tranquillité imperturbable pour cordes et harpe facultative (cette dernière renforçant certaines notes proches des sons de cloches que jouent les violoncelles et les contrebasses). Son titre est inspiré par un adage favori de l’empereur Auguste ‘’Hâte-toi lentement’’, cette maxime pleine de paradoxe étant symbolisée par le fait que la mélodie se trouve jouée simultanément dans trois tempi différents: les altos exposent le thème avec un tempo modéré, les violons le jouent deux fois plus vite, les violoncelles et les contrebasses à mi-vitesse. De manière caractéristique, Pärt réussit à créer une atmosphère vibrante avec le matériau mélodique te plus simple.
*Cantus in memoriam Benjamin Britten* (1977), pour orchestre de cordes et cloche seule. dérive entièrement d’une variante de la gamme descendante de la mineur jouée simultanément avec trois vitesses différentes. L’œuvre a été décrite comme ‘une ingénieuse déclaration de guerre à l’atonalité’. Pärt a expliqué ce qui l’a poussé à composer Cantus: ’Pourquoi la date de la mort de Benjamin Britten, le 4 décembre 1976, m’a-t-elle tellement touché ? A l’époque il est évident que j’avais atteint le point où j’étais en mesure de reconnaître la magnitude d’une telle venais de découvrir Britten. Juste avant sa mort, j’avais commencé à apprécier la singulière pureté de sa il y avait longtemps que je voulais rencontrer Britten en personne ce qui était désormais devenu impossible..
*Fratres* qui date de 1977, fut d’abord interprétée par un ensemble de musique ancienne estonien. La pièce a été par la suite adaptée par le compositeur pour plusieurs combinaisons différentes d’instruments. ta version de 1980 qui se trouve enregistrée ici diffère cependant des autres de façon marquante en ce qu’elle constitue un ensemble de variations sur le thème de l’œuvre originale. Cette transformation pour violon et piano de Fratres fut jouée pour la première fois par Gidon et Elena Kremer (à l’intention desquels elle avait été composée) au Festival de Salzbourg en 1980. Venant à ta suite d’une section de prélude nouvellement composée, écrite pour violon sans qui esquisse un crescendo progressif, le thème hypnotique aux accents de psalmodie est joué huit fois par le piano tandis que violon lui superpose des variations d’une simplicité et d’une élégance caractéristiques.
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