GrisA(s)tres - La Cathédrale des Illusions (Single)

Band: GrisA(s)treS Album: La Cath​é​drale des Illusions (Single) Date: 2023 Genre: Symphonic Black Metal Country: France GrisA(s)treS: Members: Teddy Allier - Guitar, voice, recording, mastering Salomon de Izarra - Guitar, voice Valérian Lœillet - Bass Originally composed years ago by William Peynot. Lyrics : Parmi les méandres d’une étendue de glace Ainsi qu’une mer infinie, aux noirs reflets, Je marchais, perdu au milieu de nulle part. Tous ces miroirs insidieux m’interrogeaient : Qui j’étais, du passé, je n’avais nulle trace ; J’avançais, pourtant il était toujours trop tard. * La neige sous mes pas, d’un blanc immaculé Gardera souvenir de mon odieux trépas, Mon passage sera bien trop vite oublié Et mon corps crevé, gelé, un jour attendra... Attendra à jamais. À jamais ! * Une silhouette apparut, là-bas, à l’horizon. Un colosse, un titan, une aberration Toute en pointes et en flèches acérées, Érigée naguère comme pour défier Non pas l’humanité, mais le ciel nuageux Et ses rayons timides car ô combien peureux, Qui suffisaient à sa grandeur, à sa beauté, À la peur qu’inspirait sa haute majesté. * Je parcourus l’éternité, arrivai à sa porte, Ignorai les cadavres et la glace morte Qui avait investi jusqu’au moindre décombre Devenu éthéré, au point de créer un monde ; Là-haut, dans les croisées d’ogives, Je vis mes émotions, ô combien captives, Et les arches éternelles, illuminées Par un soleil ardent si éthéré. * Des amas de poussière dans d’éternelles toiles Mordoraient les plafonds, ainsi que des étoiles, Une forme apparut, soudain, dans le lointain, Me tendit de beaux bras blancs tels des lendemains – Le mensonge promis d’une telle beauté Que nul homme, jamais, ne pourrait supporter. Et je la reconnus : mon Amour, c’était elle ! Ma Femme disparue et qui était si belle ! Ainsi qu’un songe heureux, elle était si grandiose Que mes rêves devinrent autant d’apothéoses. Mais je restai au loin, regardai, condamnai Ce que je savais déjà trop désespéré, Et souris tristement pour la dernière fois. J’avais été esclave, je deviendrai roi De mon cœur – de mes sentiments. J’allais mourir, j’avais le temps, Mais pas ici, pas maintenant. Lors je me détournai Et gagnai un sentier Menant vers l’infini, Car dans ce monde mort Que les ruines dévorent, Il fera toujours nuit. #SymphonicBlackMetalPromotion #SymphonicBlackMetal #MythologicalBlackMetal (Authorized upload by GrisA(s)treS)