Bobby Sands (1954-1981) : Une vie, une œuvre (2014 / France Culture)

Bobby Sands (1954-1981) : Une vie, une œuvre (2014 / France Culture). Important : Ce n’est pas Bobby Sands sur la photographie mais Raymond McCartney, un autre détenu de Long Kesh. Mes recherches sur internet m’ont induit en erreur et je n’ai pas pris le temps nécessaire pour vérifier l’identité du prisonnier figurant sur cette photographie. Merci à la personne qui a eu la bonté de m’en informer. Le 31 mai 2014, l’émission “Une vie, une oeuvre” dirigée par Matthieu Garrigou-Lagrange et diffusée tous les samedis sur les ondes de France Culture, était consacrée à la figure de l’activiste républicain irlandais et membre de l’IRA, Bobby Sands (1954-1981). Par Louise Hénaff - Réalisation : Charlotte Roux - Prise de son et mixage : Pierric Charles. Robert Gerard Sands, surnommé « Bobby », c’est ce visage souriant encadré d’une longue chevelure ondoyante que l’on voit sur les façades des maisons en Irlande du Nord. Il incarne la cause républicaine-catholique et fut le porte parole des prisonniers enfermés à la prison de Long Kesh, à Belfast. Si certains irlandais le considèrent comme un terroriste, membre de l’IRA, d’autres le voient comme un héros mort pour défendre les catholiques et protester contre le traitement des prisonniers. Pourtant on connaît moins ses écrits, poèmes et chansons rédigés sur du papier à cigarette ou sur des pages de la bible qu’il a réussi à faire sortir de prison. Le conflit l’a cueilli très jeune et son éducation se fait en prison devenant aussi lieu d’écriture. Nu sous une couverture dans une cellule recouverte d’excréments, Bobby Sands raconte son Irlande. Dans ses poèmes, il évoque les grandes batailles irlandaises et fait revivre les paysages chers à ses camarades. Il chante la douleur des prisonniers et dénonce les conditions de détention et l’occupation britannique dans le journal républicain “An Phoblacht”. Et puis, l’écriture devient l’espoir de survivre au-delà de la grève de la faim qu’il sait fatidique. Il chronique alors dans son journal ses dix-sept premiers jours de grève et traduit la souffrance d’un corps qui meurt. Ses écrits n’ont pas été traduits en français et c’est à Belfast que nous allons dans ce numéro d’“Une vie, une œuvre” pour saisir la résonance de ce poète et combattant. Avec Sorj Chalandon, grand reporter en Irlande du Nord pour Libération et auteur de deux romans sur le conflit Nord-irlandais : “Mon traître” et “Retour à Killybegs”. Fiona McCann, professeur en études irlandaises à l’Université de Lille 3. Laurence McKeown, ancien détenu et gréviste de la faim, scénariste du film “H3” et diplômé d’une thèse sur l’éducation en prison. Christy Moore, chanteur folk et guitariste très populaire en Irlande, il a interprété deux chansons composées par Bobby Sands. Danny Morrison, journaliste et romancier, en charge de la Bobby Sands Trust qui préserve la mémoire et les écrits de Bobby Sands. Merci à Françoise Delignon et RFI pour les archives. Avec les voix de Renaud Bertin, Daniel Kenigsberg et Emmanuel Lemire. Thèmes : Arts & Spectacles| Europe| Poésie| Religion| Politique| Bobby Sands Source : France Culture #BobbySands #LeSémaphore #UneVieUneŒuvre #IRA #Irlande #DocumentaireRadiophonique #Politique #FranceCulture
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