x Odezenne - Une danse de mauvais goût - Clip Officiel
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Songe commun dans lequel Julia et Alix sont parachutés pour faire leur deuil.
Chacun doit laisser partir son être aimé, son “véhicule-souvenir“. Une course se lance alors entre les deux, laissant Alix et Julia en errance. Des champs labourés difficilement praticables, à la mesure du deuil à accepter, le vent qui sèche les larmes comme des draps, l’absence qui chamboule les référentiels au point de retourner les corps et d’inverser tous les repères, une danse de mauvais goût.
CRÉDITS AUDIO
Paroles et musiques : · Odezenne
Mix : David Chalmin, Studio LFO
Mastering : Alexis Bardinet, Globe Audio Mastering
© & ℗ 2020 WARRIORECORDS - Universeul - Universal Music Publishing
CRÉDITS VIDÉO
Réalisation : Alix Caillet et Romain Winkler
Directeur de Production : Sébastien Dubois
Assistante de production : Héloïse Spincer
1er Assistant Réalisateur : Léo Belaïsch
Régisseur Général : Guillaume Tourres
Assistant Régisseur : Laurent Brunel
Assistant Régisseur : Kévin Laffuste
Chef Opérateur : Nicolas Bordier
1er Assistant Opérateur : Julien Raynaud
2eme Assistante Opérateur : Ophélie Thiebault
Chef machiniste : Éric Fodéra
Machiniste : Nicolas Peronneaud
Machiniste : Lucas Goudicheau
Chef Électricien : Pierre Oger
Électricien : Paul Rebière
Décoration : Sophie Guichard et Mariama Diallo Diawara
Graphiste : Arnaud Chérifi
Costumes : Alice Lespiau
Maquilleuse : Aleth de Rainvilliers
Chef Monteur : Romain Winkler
Etalonneur : Vincent Amor
Dresseur Equin : Compagnie Timbank’n Co
Cascade Auto : Arno Speed Motors Merignac
Covering Voiture : MyCom Mérignac
Catering : Le Burger du Coin
Matériel Caméra : RVZ et West Motion
Matériel Lumière : TSF Aquitaine
Matériel Machinerie : Éric Fodéra
Costumes : Association OK BISOUS
Véhicules : Alternative Loc
Matériel Régie : 18-55, Café Bastouill
Hébergement : Léa Dunon Département Arts et Spectacles APPART’CITY
Assurances : Antoine Métivet RUBINI et Associés
Avec le soutien du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée
Merci à la ville de Layrac, la ville de Astaffort, la ville de Marmont-Pachas, la ville de Lamontjoie, au Bureau d’Accueil des Tournages du Lot et Garonne (BAT 47), à Jaoued Chellah, Frédérick Diot, la société bSHARP
Merci au groupe coopératif agricole Terres du Sud, Lagarde TP
Merci à Yann Siméon, Alain Lagarde de la Ferme de Bourret, Jean-Jacques Tuffery et tous les riverains qui nous ont aidé et accueilli.
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À mon père et à Pauline,
Pour te dire que tes mains
Que tes gestes et que tes yeux
Pour te dire que tes seins
Ton sourire et tes cheveux
Sont les choses que je veux
Ici et dans ma tombe
Quand tes silences se font trop longs
Je me languis de tes paroles
Et quand bien même j’ai raison
C’est le silеnce qui résonne
Tes silеnces, je les veux
Ici et dans ma tombe
C’est garanti sans style
Un paquet dans ma poche
J’arriverai bien à temps
Où sont passés mes proches
J’traîne mes pompes en avant
À gauche, ils baratinent
À droite, ils ont plus d’cœur
On dirait un bal de morts
Une danse de mauvais goût
Des bouches sur une tétine
Le dollar les rend fou
J’veux pas jouer dans cette cour
Funambule dans l’arène
Accroche-toi si tu l’peux
Demande pas d’rendez-vous
Pour te dire que tes mains
Que tes gestes et que tes yeux
Pour te dire que tes seins
Ton sourire et tes cheveux
Sont les choses que je veux
J’sais bien qu’tu trouves ça triste
Mais moi j’vois dans tes yeux (ici et dans ma tombe)
La roue tourne dans le vide
Quand tes silences se font trop longs
Je me languis de tes paroles (le vide tourne comme une roue)
Et quand bien même j’ai raison
C’est le silence qui résonne (accroche toi si tu l’peux)
Tes silences je les veux (des rêves un peu voyous)
Plus vite qu’une Ferrari
Plus loin qu’une belle villa
Un jour on s’dira tout
Et on verra qu’c’est rien
La vie pour rendez-vous
Un beau cœur clarifié
Et c’est à peu près tout
Quand tes silences se font trop longs
Je me languis de tes paroles
Et quand bien même j’ai raison
C’est le silence qui résonne
Tes silences, je les veux
Ici et dans ma tombe
Les routes s’emmêlent
Où sont passés les fleuves
Un jour, une trêve
Sans un doute, sans un rêve
La vie s’achève
Où sont passés les vœux
Tes rires sont chers
Ils valent plus que mes bleus
Quand tes silences se font trop longs
Je me languis de tes paroles
Et quand bien même j’ai raison
C’est le silence qui résonne
Tes silences, je les veux
Ici et dans ma tombe
Je sais ce que je veux
Dans le fond, c’est vivre encore
Je choisis les précieux
Pour éloigner un peu la mort
Aujourd’hui, j’ai ce que je veux
Que la mort vienne quand je dors