Les portes du futur. Episode 1: OVNI - EBE L’invasion a commencé. [HD 1080p]

Jimmy Guieu rédige son premier roman dès l’âge de 25 ans pour les éditions du Fleuve noir. Le Pionnier de l’atome était le numéro 5 de la fameuse collection « Anticipation », laquelle compte aujourd’hui plus de 2 000 titres, tous auteurs confondus. Jusqu’en 1984, il publiera 82 romans dans cette collection. Durant l’occupation Jimmy Guieu se signale par des actes de résistance dans le maquis de Dompierre-sur-Yon (Vendée, maquis SR-1). Cette notion de résistance, qu’elle soit contre les totalitarismes, les mafias ou les extra-terrestres, restera omniprésente dans son œuvre. Dans les années 1950, il devient l’un des pionniers de l’ufologie française avec Aimé Michel. De 1960 à 1962, il publie quatre romans chez Marabout junior sous le nom de Claude Vauzière. Dans les années 1960, également, 63 de ses romans seront adaptés en BDs chez Sidéral. Avec Georges Pierquin, auteur de la série des « anti-gangs » il co-écrit quelques romans de la collection « Espionnage » de Fleuve Noir. Ces ouvrages sont signés sous le pseudonyme de Jimmy G. Quint et décrivent les aventures de deux agents des services secrets français : Serge Gallard et Roger Quilici. De 1977 à 1984, au rythme d’un ou deux par an, dix de ses livres seront réédités dans la collection « Super luxe - lendemains retrouvés ». Depuis 1981, Plon puis les Presses de la Cité – et aujourd’hui Vaugirard devenu Vauvenargues – rééditent l’intégralité de son œuvre dans la collection « SF Jimmy Guieu ». De 1987 à 1990, il publie dix inédits aux Presses de la Cité mettant en scène Gilles Novak qui sont regroupés sous le titre d’une série : Les Chevaliers de Lumière. À partir de 1992, Vaugirard publie d’autres inédits en alternance avec les rééditions. Ceux-ci mettent en scène Blade & Baker, businessmen du xxive siècle. Parallèlement, Guieu est intervenu régulièrement comme invité sur l’antenne de Radio Ici et Maintenant pour aborder le phénomène des OVNIs et des civilisations extra-terrestres, en particulier sur la thèse de la race dite des « Gris » ou « Petit-Gris ». Ses passages à la télévision furent également nombreux, notamment dans les émissions de Christophe Dechavanne. Les productions de Jimmy Guieu ne se limitent pas à l’écriture. Entre 1991 et 1994, dans la collection « Les portes du futur » dont il se présente comme le créateur et le directeur, il édite une série de 14 documentaires. Si l’essentiel des sujets abordés concernent les extra-terrestres, certains thèmes mystérieux comme Rennes-le-Château ou les vortex sont aussi abordés avec l’appui de proches comme Guy Tarade. Ces documentaires sont pour Jimmy Guieu une tribune à partir desquelles il critique violemment le GEPAN, le SEPRA, ou met en garde le spectateur contre des manœuvres de désinformation orchestrées à l’échelle planétaire par des puissances occultes. Mort des suites d’une maladie, il laisse un dernier manuscrit intitulé Terre, ta civilisation fout le camp. La collection « SF Jimmy Guieu » s’arrête à la fin de l’année 2003. Les derniers numéros sont écrits par Richard Wolfram (pseudonyme de Roland C. Wagner), auteur également des paroles d’une chanson hommage interprétée par le groupe Brain Damage : « La Chanson de Jimmy ».
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