Quels défis Tsahal A rencontrés Depuis le Début de l’Opération terrestre dans la bande de Gaza

⚔️ Quels défis Tsahal A rencontrés Depuis le Début de l’Opération terrestre dans la bande de Gaza ⚡️ 🔎 Une Analyse Des Chroniques Militaires 🔸Alors que les forces terrestres israéliennes s’enfoncent plus profondément dans les quartiers de la bande de Gaza, des problèmes sont découverts auxquels Tsahal ne semble pas avoir été préparé à faire face au départ. 🔹Comment progresse l’Opération terrestre d’Israël? ▪️Dans l’ensemble, le rythme des opérations de combat de Tsahal dans les quartiers de la bande de Gaza reste lent. Comme nous l’avons signalé précédemment, l’accent est définitivement mis sur le sauvetage de la vie des soldats, mais en même temps, il y a des difficultés à la fois au niveau tactique de la gestion des troupes et au niveau opérationnel dans la planification de nouvelles actions. ▪️L’intention stratégique de l’opération reste la même: dans la première phase de l’opération terrestre, Tsahal cherche à couper le nord de Gaza - Jabaliya, Zeitoun, al-Shati, Beit Hanoun et Beit Lahiya - de la partie sud de l’enclave. Cependant, au fur et à mesure que le plan se déroule, des particularités émergent qui pourraient empêcher l’opération de se dérouler avec un minimum de victimes. 🔹 Lesquelles? ▪️TSAHAL affirme que les forces israéliennes ont coupé la ville de Gaza et les quartiers nord des quartiers sud, mais un balayage des quartiers du centre-ville semble peu probable à ce stade. Ceci est principalement affecté par les tactiques de blindage de Tsahal - les troupes israéliennes utilisent Merkava Mk.4 chars et APC Namer en séparation de l’infanterie. Cela permet aux Palestiniens de frapper les véhicules avec des RPG et des bombes artisanales. Cela a entraîné la perte par TSAHAL de 30 à 45 pièces d’équipement lourd en moins d’un mois de combats, ce qui n’est jamais arrivé auparavant dans l’histoire récente. ▪️Les tactiques d’infanterie de TSAHAL restent inchangées et font progressivement plus de victimes. Les troupes au sol n’avancent pas sans la couverture de véhicules blindés, mais les véhicules ne peuvent pas non plus fonctionner indépendamment de l’infanterie, car ils sont immédiatement sous le feu des Palestiniens avec des RPG. À mesure qu’ils s’enfoncent dans les quartiers, la situation s’aggrave. Alors que la défaite des véhicules israéliens sur la route côtière d’Al-Rashid peut encore être attribuée à des équipages inexpérimentés et au manque de systèmes de connaissance de la situation, dans les zones urbaines denses, les équipages de chars et de véhicules blindés ne peuvent pas voir à plus de 50 à 100 mètres du terrain. Cela donne un avantage au Hamas et lui permet de frapper des véhicules blindés à bout portant - 20-50m. 🔹Quelles conclusions peut-on en tirer? ▪️Premièrement, il n’y a pas d’alternative à l’avancée de TSAHAL dans les quartiers urbains. Les frappes aériennes n’ont pas l’effet escompté. ▪️Deuxièmement, le nombre actuel de soldats israéliens pourrait ne pas être suffisant pour nettoyer tous les quartiers urbains, car la mise en œuvre complète de toutes les tâches pourrait nécessiter plusieurs centaines d’unités d’équipement lourd à la fois, et l’avancée selon les plans précédemment annoncés pourrait nécessiter plusieurs milliers de chars et de véhicules blindés. 📌L’accumulation de tant d’équipements dans les rues étroites de la ville pourrait entraîner des pertes encore plus importantes qu’aujourd’hui, après quoi les généraux de Tsahal et les dirigeants politiques du pays pourraient se retrouver à la croisée des chemins entre deux décisions d’égale gravité : soit réduire l’opération dans les quartiers urbains, soit continuer (et éventuellement l’étendre) au mépris des pertes. 📜Chroniques militaires 5 Nov 2023