L’âge et la santé de Tebboune : une très dangereuse prise de risque pour l’Algérie

Live d’Algérie Part avec Abdou Semmar : Abdelmadjid Tebboune risque de se représenter pour un 2e mandat successif à la tête de l’Etat algérien alors qu’il fêtera 79 ans au mois de nombre 2024 et son état de santé demeure plus que jamais fragile. C’est effectivement un paramètre qui ne manquera pas de déterminer grandement la suite des évènements politiques en Algérie. L’état de santé du président Abdelmadjid Tebboune suscite de vives inquiétudes au sein du régime algérien. Âgé d’aujourd’hui de 78 ans et ayant souffert de complications sévères du covid-19, ses capacités physiques et son aptitude à gouverner sont sujettes à plusieurs questions alors qu’il envisage sérieusement de se présenter pour un deuxième mandat en 2024 même si pour l’heure, sa décision n’a pas été encore officiellement dévoilée. Au regard du contexte économique, politique et géopolitique dans lequel évolue l’Algérie aujourd’hui, une réélection d’Abdelmadjid Tebboune est une très dangereuse prise de risque. Faisant abstraction de son bilan très médiocre et des graves problèmes économiques, sociaux ainsi que géopolitiques auxquels l’Algérie est confrontée en ce moment, l’âge avancé et la fragile santé de Tebboune comme président pourrait aggraver la fébrilité de l’Algérie et la condamnera à revivre le sinistre épisode de l’effacement d’Abdelaziz Bouteflika du pouvoir à cause de ses problèmes de santé entre 2014 et 2019. Un président très âgé et en mauvaise santé à la tête de l’Etat algérien c’est un facteur accélérateur pour une nouvelle crise de succession comme celle que nous avons vécu à l’époque du régime Bouteflika avec toutes les conséquences néfastes que nous avons vécu. C’est aussi une aubaine pour des lobbys non-constitutionnels et des pouvoirs occultes qui voudront s’emparer des centres de décision en détournant les prérogatives présidentielles le jour où le Chef de l’Etat sera incapable physiquement ou mentalement d’assumer pleinement ses responsabilités. Pour toutes ces considérations, il convient d’organiser dés les prochaines élections présidentielles anticipées du 7 septembre prochain une transition douce, pacifique et sereine pour garantir la stabilité et le redressement du pays. L’Algérie a plus que jamais besoin d’un Président jeune, en bonne santé et dans une forme étincelante pour pouvoir assurer sa sécurité et son développement. Explications. #algériens #abdousemmar #alger #pouvoir_algérien #tebboune #algeriepart #algérie #elections2024 #présidentielle_2024 #présidentielle2024 #elmouradia #presidence #santé #fragilité #transition #succession #crise_politique_en_algérie #paix #stability #development