TEMOIGNAGE DE STEPHANE BLET ANCIEN FRANC-MAON - MORGAN PRIEST / 2016
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#MorganPriest #FrancMaconnerie #Illuminati
LâOrdre indĂ©pendant du Bânai Bârith (ŚŚ Ś ŚŚšŚŚȘ, de lâhĂ©breu : « Les fils de lâAlliance ») est la plus vieille organisation juive toujours en activitĂ© dans le monde. CalquĂ©e sur les organisations maçonniques, elle a Ă©tĂ© fondĂ©e Ă New York, le 13 octobre 1843, par douze personnes, dont Henry Jones et deux frĂšres, juifs Ă©migrĂ©s dâAllemagne, qui avaient appartenu Ă la SociĂ©tĂ© des FrĂšres (BrĂŒder Bund) qui joua un certain rĂŽle dans lâĂ©laboration de la PremiĂšre Internationale (Association internationale des travailleurs). Ils voulaient fonder un systĂšme dâentraide pour les juifs arrivants aux Ătats-Unis et devant faire face Ă des conditions de vie difficiles.
La premiĂšre action concrĂšte, fut la crĂ©ation dâune police dâassurance attribuĂ©e aux membres (la mortalitĂ© des hommes au travail Ă©tant importante Ă cette Ă©poque). Ainsi les veuves recevaient une somme pour les frais funĂ©raires, et une allocation de un dollar par semaine pour le reste de leur vie. Chaque enfant recevant Ă©galement une bourse et, pour les enfants mĂąles, lâassurance dâapprendre un mĂ©tier.
Câest Ă partir de cette base, de lâaide humanitaire et les services quâun systĂšme de loges et chapitres fraternels grandit aux Ătats-Unis, puis dans le monde entier (voir les âliens externesâ).
Lâorganisation, qui a affirmĂ© trĂšs tĂŽt lâunitĂ© du peuple juif, est engagĂ©e dans une grande variĂ©tĂ© de services communautaires et dâactivitĂ©s de soutien, incluant la promotion des droits pour les communautĂ©s juives, lâassistance aux hĂŽpitaux et aux victimes de catastrophes naturelles, la remise de bourses dâĂ©tudes aux Ă©tudiants juifs et la lutte contre lâantisĂ©mitisme Ă travers sa Ligue anti-diffamation (Anti-Defamation League). Le BB agit aussi en tant quâorganisation non gouvernementale et intervient Ă lâONU, Ă lâUnesco, au Mercosur et au Conseil de lâEurope. Lâorganisation est exclusivement rĂ©servĂ©e aux israĂ©lites et comprend plus de 500 000 frĂšres et sĆurs dans une cinquantaine de pays. En effet, Ă cette Ă©poque, les loges maçonniques nâĂ©taient pas ouvertes aux Juifs en Allemagne.
DâaprĂšs lâhistorien Nicolas Lebourg, Henry Coston a « introduit le Bânai Bârith dans lâimaginaire antisĂ©mite, dans sa presse dâavant-guerre comme dans ses publications sous Vichy ou au-delĂ . Il sâagissait dĂ©jĂ de jouer du caractĂšre judĂ©o-maçonnique et international dâorigine Ă©tasunienne pour donner une apparence factuelle et rĂ©elle aux accusations portĂ©es par les Les Protocoles des Sages de Sion dont il Ă©tait prĂ©cisĂ©ment lâĂ©diteur durant lâentre-deux-guerres ».
Il ajoute que « la premiĂšre rĂ©elle mise Ă la mode du thĂšme intervint avec une publication soviĂ©tique, le rapport Emilanov (1977). Ce document Ă©tablit la liste des supposĂ©s juifs et francs-maçons membres du gouvernement de Jimmy Carter, puis argue que ce dernier aurait Ă©tĂ© Ă©lu sur ordre de « lâorgane suprĂȘme de la confĂ©dĂ©ration sioniste-maçonnique, lâordre Bânai Brith [face auquel lâ. ne peut se dĂ©fendre que par] la crĂ©ation dâun large front mondial antisĂ©mite et antimaçonnique sur le modĂšle des fronts antifascistes » ». Les idĂ©es dĂ©veloppĂ©es par le rapport Emilanov « vont se retrouver chez des extrĂ©mistes de droite occidentaux ».
En France, « le geste fondamental qui a vraiment lancĂ© le mythe du Bânai Bârith fut en fait insignifiant : la publication dâun communiquĂ© de celui-ci dans le journal Le Monde », demandant « Ă la droite de tenir son engagement de ne pas sâallier avec le FN. Pour celui-ci, lâaffaire devient « le diktat du Bânai Bârith », les hommes politiques de droite Ă©tant dits avoir dĂ» prĂȘter serment dans les loges de lâobĂ©dience. [...] Lâessentiel des tendances de lâextrĂȘme droite reprend cette idĂ©e et y ajoute ses propres obsessions, toutes aisĂ©ment accueillies en cette figure mythique ».
Source : Wikipedia