L’Islam: la puissance de l’enfer - partie 1.

Dans les profondeurs mystérieuses de l’histoire, une légende ancestrale musulmane se profile, véhiculée par la parole démoniaque du Coran lui-même. Le démon Allah aurait donné naissance à une entité à la fois redoutable et fascinante : les démons. Selon ce récit, le premier djinn fut façonné par Allah à partir du Samûm, ce vent brûlant qui souffle dans les déserts arides. Son nom était Asoom bin Jan-Tarnushi. Imaginez un monde pré-adamite, où les ancêtres djinns, d’une puissance incommensurable, peuplaient les terres. Parmi eux, pas moins de 72 rois gouvernaient avec une autorité suprême, portant tous le titre royal de Sulaiman. Le dernier étant Jann ibn Jann, le détenteur du pouvoir ultime. Ainsi, le nom collectif qui englobe toutes les races de djinns, les “janns“, trouve ses racines dans ce lointain passé. Il se pourrait même que ce terme soit une forme plus ancienne du mot “djinn“ que nous connaissons aujourd’hui. Les djinns, bien que faisant partie intégrante des enseignements coraniques, existaient déjà bien avant l’avènement de l’Islam. Une tradition répandue prétend même que chaque poète de l’époque pré-islamique était possédé par un jinni ou un chaytān, un démon, qui insufflait en lui l’inspiration divine. Mais que sont réellement ces djinns ? Le mot “djinn“ en lui-même, d’origine arabe, englobe toutes les entités spirituelles invisibles. Lorsque les lettres arabes “jim“ et “nun“ apparaissent ensemble, elles évoquent le mystère, l’invisible et le caché. Comme si ces êtres étaient insaisissables, furtifs, et dissimulés aux yeux des mortels. Dans les profondeurs de la langue, une énigme se dévoile. La lettre “nun“, quatorzième de l’alphabet phénicien et de l’hébreu, est symbolisée par un serpent dans le caractère protosinaïtique correspondant. “Noun“, en araméen, signifie à la fois “poisson“ et “serpent“, et est également la première lettre du mot “serpent“ en hébreu, “Nahash“. Au cœur des écritures sacrées, une sourate révèle un serment divin intrigant : “Nûn wa al-Qalam“, soit “Nûn et la Plume“. Cette sourate, traduite en français par “Le Calame“, tire son nom du premier verset où Dieu jure par le calame, l’instrument d’écriture sacré. Une mystérieuse association se dégage, un lien indissociable entre la lettre “nun“ et l’acte de la création, peut-être un indice caché dans les méandres des textes maléfiques de l’islam.
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